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March 25, 2016

Conferences

Cette conférence clôture la série de manifestations de 1ière Fête nationale du Droit, qui se tient à Lyon, à la Faculté de Lyon 2

On ne fait pas souvent la fête quand on fait du droit ... C'est si ennuyeux et on se sent bien seul. Alors les professeurs font des efforts et mettent des cotillons pour masquer ce serait l'ennui de ce droit poussiéreux, qu'il conviendrait d'apprendre par cœur, catalogue de solutions, que l'on fera fructifier lors que la vraie vie commencera : après les études de droit ! Alors pour faire passer la potion, l'on met quelques édulcorants et quelques cotillons pour agrémenter....

Mais les études de droit peuvent être une fête si l'on perçoit que le Droit n'a de sens et de valeur, voire de portée que dans son rapport à la vie. Non seulement dans la joie que celle-ci, mais aussi dans les larmes ou les drames. Les incertitudes et l’indécidable. Pourquoi le Droit serait-il simple, puisque la vie ne l'est pas ? L'essentiel est que le Droit demeure centré sur la personne humaine et c'est en cela qu'il est beau, noble et festif.

D'ailleurs, si nous sommes ensemble pour le plaisir d'étudier et de faire du Droit, c'est parce que de très grands en ont fait. En ont fait et l'ont enseigné. 

Lire le programme

Lire le plan de la conférence.

Voir les slides animés de la conférence.

 

March 24, 2016

Blog

Droit et Études de psychologie sociales ne font pas bon ménage.

Pourtant, les "émotions collectives" font  avancer l'histoire.

Les élections politiques se font sur l'aptitude des candidats à être empathiques.

Les produits se vendent s'ils sont entourés d'un discours empathique.

Le Droit serait-il "froid" ?

Et si l'on répond par l'affirmative, est-il un mal ?

Si l'on considère que cela est un mal, faut-il que le Droit se "réchauffe", intègre un lien de chaleur, d'émotion vive à l'égard des individus, soit lui-même un vecteur d'un tel lien de chaleur émotionnelle et altruiste entre les individus ?

On le soutient désormais chaudement. La place que la "vie" prend désormais dans le Droit, l'entrée des "êtres sensibles", dont les êtres humains vont partie, y invite avec force.

Pourtant, l'adage classique disait que "le Droit ne sonde pas les reins et les cœurs".

La jurisprudence rappelle encore que l'amour n'est pas une condition du mariage, que l'affection ne fait pas la filiation;

Est-ce bien ? Est-ce pas mal ?

Les sentiments qui envahissent de plus en plus le Droit doivent-ils de plus en plus le guider, voire le dominer, ou bien le Droit doit-il se ressaisir et utiliser sa forcer pour se tenir à distance et des reins et des cœurs ?

Le populisme et la publicité qui se développent aussi en matière juridique invitent à réfléchir sur cette question essentielle pour les personnes.

March 21, 2016

Thesaurus : 03. Conseil d'Etat

March 21, 2016

Thesaurus : 03. Conseil d'Etat

March 17, 2016

Thesaurus : 02. Cour de cassation

March 16, 2016

Blog

On connait la situation.

Aux États-Unis, la Cour suprême est composée de 9 juges, nommés à vie.

Lorsqu'un juge vient à manquer, par exemple décède, le Président des États-Unis nomme un successeur. Qui il veut. Mais cette nomination doit encore être confirmée par le Sénat américain.

Les hypothèses jusqu'ici connues et examinées sont celles de l'approbation ou du rejet, voire de la personnalité nommée renonçant devant une hostilité marquée. 

La situation actuelle est nouvelle : le Sénat ne veut pas examiner la question de savoir s'il approuvera ou non une nomination ; il ne veut pas même organiser l'audition (hearing) au terme de laquelle l'approbation sera envisagée.

La raison en est politique : le président est démocrate et peut ainsi faire changer l'équilibre politique de la Cour suprême. L'élément de fait est déterminant dans un système de Check and Balance.

En termes juridiques, la question est de savoir si l'acte de procédure consistant à organiser l'audition et à se prononcer sur une nomination (dans un sens ou dans un autre, mais à se prononcer) par un acte d'homologation est une acte de "compétence liée" ou non.

Le Sénat dit qu'il ne l'est pas. Et qu'il le fera lorsqu'un nouveau Président des États-Unis aura pris place. L'actuel Président Barack Obama affirme qu'il l'est.

Qu'en est-il ?

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Updated: March 12, 2016 (Initial publication: Nov. 7, 2015)

Publications

Law is a reconstruction of the world through definitions and categories, expressed in words, to which are imputed rules. There is always a share of invention in Law, articulated to a share of fidelity to the concrete world that it retranscribes, a combination enabling Law to regulate the latter.

Law is put in difficulty by what the term "data", quite new, is not easy to define. The fact that it is strangely formulated in Latin to show that there is plurality, the data, before associating it with an English adjective when there are many, the "big data", does not advance us more on what a "data" is. Law is a practical art that works well only if it manipulates categories whose definition is mastered.

This is why, in a first stage, we must recognize the uncertainties of the very notions of "data" (I), in order to orientate the adequate rules in the second step towards what is a given, namely a "pure" value in our consumer information society (II).

 

Read the article written in French on the basis à this working paper

March 10, 2016

Conferences

  ► Full Reference: M.-A. Frison-Roche, "Le Diable dans la bouteille des Codes de bonne conduite"  (The Devil in the bottle of Codes of Conduct). Hommage to Gérard Farjat, Center of Economic Law, Nice, France, 10 March 2016 .

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  ► see the conference . (in French)

 ► see the  construction of this conference (in French)

  ► see the  slides, used as basis for this conference (in French).

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  ► English presentation of this conference: In 1978, our mutual friend Gérard Farjat wrote a memorable article on "les codes de conduite privés" ('private codes of conduct') (in French), codes of conduct which have since flourished. I remember that it worried him because he was aware of the rhetoric, and even the contradiction, that these codes contain, and at the same time he did not see what could stop this legitimate way for international companies to organise an 'order' at home, since the Law was no longer able to offer them one from the outside, nor was Law capable of limiting the less virtuous tendency of companies to fashion norms by which they exercise power not only to organise themselves but also to govern others and the outside world.

When Gérard Farjat wrote this article in 1978, Corporate Social Responsibility had not yet been conceived...

Have we reached the same point? Can we even say that the situation has worsened, with the world being "standardised" and "governed" by "global" companies that write and impose codes of "good" conduct that express what is "good" in itself and end up constituting veritable "global constitutions"?

No. In fact, the opposite is true. Through the power of Regulators and Supervisors, institutions of public authority, public standards are internalised in "global" companies, which repeat them in codes of conduct and become their own regulators and supervisors.

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