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Sept. 2, 2014

Teachings : Grandes Questions du Droit, Semestre d'Automne 2014

We sometimes believe Law is the new rules decided by the binding power of the State, rules which are only "positive law".

This is false.

Because current Law is the result of History (I), it is easy to see it through French institutions built in historical periods and conserved (II). But if it is true, how to really build Europe ? (III).

I. Current Law is the result of History. Thus, the French law that governs us is the result of the history of French law, which itself was "polished" by the History of France. It cannot  be understood if one ignores everything that happened before, because history is still alive in the present legal rules. The Roman law, that medieval law, the law of the Old Regime, the "intermediate law" of the French Revolution are all present. Therefore, the strong influences of the North American law after the Second World War and European integration can cause some problems. Certainly, the law as it is an autonomous normative system raised its neutrality with respect to historical facts, especialy with cases on Nazis' behavior or genocides, but it is not a simple question.

II. This impregnation of the law by its History says that all French institutional organization is marked by its history, including politics, the primary role of the executive, the place given to Parliament, the little regard for the Constitution, and aggressive ignorance of the judge is rooted in the French history. The French judicial organization itself is the result of the history of France, by the duality of orders of courts, as are the judicial courts in the relationship between the seat and the floor.

III. Today, we tend to undermine the relationship between Law and History. If we don't, how do we build Europe between such different Nations? Whereas Europe includes Common Law countries and countries of Civil Law? If we don't separate Law and History, then Europe should only be a market area, except in finding a common core to all European histories, that could be the respects of human beings.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sept. 1, 2014

Blog

In a positivist conception of law or in in how it is taught , we tend to think that the history of law is an "auxiliary science". But if it happens that past events remain in the current law, so it is ignoring the current law to know nothing of the history of law.

If we take the example of the French Revolution, a major divide in the French history, is there still something in the French law?

If not, then let the knowledge of the Revolution to historians.

If so, then the practical handling of the current French law requires knowledge and understanding of the French Revolution and its ideas, which are still working through today's law, for example through then texts still preserved in its letter and in its spirit.

Sept. 1, 2014

Editorial responsibilities : Direction of the collection "Cours-Série Droit privé", Editions Dalloz (33)

In this "Course" for both students and practitioners whose 9th edition just out, Daniel Mainguy outlines specific legal technics to various special contracts depending on whether they relate to a thing or a service .

For each special contract, the book explains the rules of its own and draw in both the Civil Code and the laws of its own, and the jurisprudence that has accumulated about it.

"Usual Contracts" better than "special contracts", they reflect all our lives, from the everyday (sale, loan, etc.) to the most sophisticated packages.

Sept. 1, 2014

Blog

Le Gouvernement français a indiqué le 30 août 2014 qu'il songeait à recourir à la technique des ordonnances. Il le projette dans le cadre d'un projet de loi relatif à la croissance, la jurisprudence constitutionnelle admettant en effet les projets "mixtes", c'est-à-dire des programmes ayant un but unique (ici favoriser la croissance) mais recourant à deux modalités, ici un projet de loi traditionnelle et une demande faite au législateur d'habiliter le gouvernement à recourir à la technique des ordonnances. Le résultat devrait donc être un "package" constitué à la fois par une loi classique et des ordonnances, l'ensemble visant à favoriser la croissance française. 

Il le peut, puisque si l'article 34 de la Constitution liste les matières réservées tandis que l'article 37 vise ce qui est l'objet du pouvoir de l'exécutif l'article 38 de la Constitution utilise le terme d'"Ordonnance" pour qualifier l'acte par lequel le pouvoir exécutif  intervient dans le domaine réservé à la loi.

L'article 38 dispose que :

Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.

Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis du Conseil d'État. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n'est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d'habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse.

A l'expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif.

Peut-on considérer que par l'usage des ordonnances, c'est le Gouvernement qui fait la loi ?

Sept. 1, 2014

Thesaurus : Doctrine

On ne peut pas comprendre le droit sans connaitre les institutions. Ces institutions sont aussi de nature politique. Et cette intimité de droit et de politique plonge dans l'histoire du pays.

C'est pourquoi il est important de connaître l'Histoire constitutionnelle de la France.

Ce manuel expose cette Histoire depuis la césure de 1789 jusqu'à aujourd'hui.

Parfaitement à jour, il remet en perspective les régimes politiques à regard des ambitions qu'ont porté les différentes institutions. Ainsi, la fin de l'ouvrage est entièrement consacrée à l'impact de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.

Aug. 31, 2014

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L'ouvrage de Stéphane Voisard est très intéressant car il montre que des personnes privées sont intégrées par la puissance publique pour que le système de supervision des banques soit efficace. Il faut mais il suffit que ces personnes soient des experts fiables et crédibles.

Il montre tout à la fois que c'est une conception assez générale du droit administratif.

Son ouvrage démontre que cet état du droit et de sa pratique dépasse la distinction du droit public et du droit privé. 

Aug. 31, 2014

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Aug. 29, 2014

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Lire l'arrêt.

Les comptes de campagne politique sont examinés par un organisme ad hoc, la Commission Nationale des comptes de campagne (CNCCFP).

La presse voulant toujours en savoir plus, l'idée de Médiapart a été d'utiliser le droit d'accès aux documents administratifs, mis en place par la loi du 17 juillet 1978.

Arguant de ce droit fondamental, le journal demande à la Commission des comptes de campagne la communication des questions et des réponses entre les rapporteurs et les candidats, à propos de la campagnes présidentielles de 2007.

La Commission refuse. Le journal saisit le Tribunal administratif de Paris, qui ordonne la communication forcée.

Mais la Commission des comptes de campagne non seulement frappe d'un pourvoi au fond le jugement du 3 juin 2014, mais encore vient obtenir par l'arrêt du 23 juillet 2014 rendu par le Conseil d'Etat la suspension de l'exécution du jugement.

En effet, le Conseil d'Etat estime que la question de savoir si la loi du 17 juillet 1978, c'est-à-dire l'existence même d'un droit d'accès aux documents administratifs, aux documents concernés par un litige à propos des comptes de campagne politique, se pose.

Elle se pose juridiquement. Elle se pose politiquement.