Matières à Réflexions

9 avril 2002

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Le cas Enron et le gouvernement d’entreprise", in Le cas Enron , Université Paris-Dauphine, 9 avril 2002, Paris

26 mars 2002

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "L’expert : prospectives", in L’expertise, Séminaire de l’École Nationale de la Magistrature, 26 mars 2002, Paris.

9 janvier 2002

Publications

Rédaction en tant que rapporteur général du groupe d’experts du Conseil de l’Europe consulté sur la réforme du système judiciaire dans la Fédération Russe.

  • premier rapport général transmis en février 2001 ;
  • deuxième rapport général en septembre 2001 ;
  • troisième rapport général en janvier 2002.

19 décembre 2001

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Répression judiciaire et gestion. Quand le droit pénal dicte le comportement des entreprises, in De nouvelles règles pour l’entreprise, Revue Française de gestion, n° spéc., décembre 2001, pp. 49-55.

14 décembre 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "La mission du juge dans la ville", in Qualité humaine et valeur des institutions, École Nationale de la Magistrature, 14 décembre 2001, Paris.

28 novembre 2001

Base Documentaire : Jurisprudence

Référence complète: Cour d'Appel de Paris, 14ième chambre, Section A, 28 novembre 2001, Gecina, n°2001/12014

 

Lire l'arrêt

15 octobre 2001

Organisation de manifestations scientifiques

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne (dir.), Régulateurs et juges, Forum de la régulation, Institut d'Etude politique de Paris (Science Po), 15 octobre 2001.

1 octobre 2001

Publications

 Référence complète : Frison-Roche, M.-A., L’erreur du juge, RTD civ., 2001, pp.819-832.

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Résumé de l'article : Le principe est que le juge ne commet pas d'erreur, ou plutôt qu'on ne peut, en droit, se prévaloir des erreurs commises par les magistrats, hors voies de recours légalement organisés. Cela préserve à la fois la paix sociale et l'indépendance de la magistrature. Mais ces raisons ne sont pas de marbre car les erreurs judiciaires peuvent ébranler les sociétés, il suffit d'évoquer l'affaire Dreyfus, et le lien entre le procès et la vérité se satisfait mal de la règle. Il faut donc pouvoir rouvrir pour mieux refermer la blessure, admettre le désordre pour garantir la sécurité juridique et la confiance dans le système juridictionnel.

Le principe de référence demeure pourtant celui de l'incontestabilité de l'erreur du juge. En effet, l'appréciation substantielle d'une appréhension inexacte des faits par le juge est exclue par le mécanisme de la "vérité judiciaire", qui, par le pouvoir d'artificialité du droit, prend ses distances par la vérité scientifique des faits. L'indivisibilité de l'acte de juger permet que la puissance normative du dispositif couvre l'erreur d'appréciation logée dans les motifs qui soutiennent celui-ci.  En outre, le procès est un mécanisme violent conçu pour arrêter la violence en ce qu'il tranche et qu'il met fin à la dispute pr le juge. Dès lors, si l'impartialité du juge est par ailleurs garantie, la survenance du jugement lui-même exclut tout regard sur ce qui serait une erreur, car le jugement arrête la recherche de la vérité pour produire son inverse, qu'est la "vérité légale".

Certes, le droit positif a toujours prévu des aménagements à la règle, mais cela ne fait que confirmer la règle. Ainsi, l'erreur de plume peut être corrigée a posteriori , mais c'est précisément parce que la plume a glissé et qu'elle n'a pas traduit la pensée du juge qui rédigeait. De la même façon, l'erreur qui ouvre droit à la révision tient dans la découverte de faits nouveaux postérieurement au jugement. En cela, il ne s'agit pas au sens strict d'une erreur du juge, mais seulement d'une inexacte représentation de la réalité qui n''est pas de son fait.

Mais il convient d'aller plus loin et le droit positif va dans ce sens, en ouvrant davantage les cas de révision. En effet, les erreurs judiciaires ne sont plus supportées car l'institution juridictionnelle ne peut faire ainsi fi de sa consubstantionalité avec la vertu de justice.

En effet, le législateur a aujourd'hui tendance à changer ses lois alors qu''il admet avoir fait une erreur d'analyse des réalités, alors qu'il n'est pas contraint par celles-ci, étant doté d'un pouvoir normatif pur. Le juge devrait a fortiori  y être contraint. En outre, il y a une obligation morale à y procéder car l'erreur judiciaire, surtout en matière pénale, produit de terribles dommages, qu'il faut réparer.

Dans ce mouvement, le droit civil admet des jugements civils toujours révisables, notamment en droit de la famille. Plus encore, même si l'on accueille avec moins de restriction le recours en révision, il faudrait ne pas le cantonner à la survenance de découverte de faits nouveaux mais admettre l'hypothèse d'erreur manifeste, même s'il faudrait assortir une telle action, si largement ouverte quant au fond, d'un filtre procédural.

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📝Accéder à l'article

 

15 juillet 2001

Publications

Référence complète : Frison-Roche, M.-A., L’équilibre entre efficacité et intérêts légitimes. Perspectives sociologiques, in La protection du citoyen et la recherche du renseignement, 40ième anniversaire de l’ENP,2001, pp.31-43.

Accéder à l'article.

9 juillet 2001

Publications

Référence complète : M.-A. Frison-Roche, J.-Cl. Marin et Cl. Nocquet (dir.), La justice pénale face à la délinquance économique et financière, Dalloz, coll. "Thèmes et commentaires", 2001.

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📝Lire la présentation de l'article de Marie-Anne Frison-Roche : La constitution d'un droit pénal ad hoc

 

26 juin 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Le sentiment de justice" , École Nationale de la Magistrature, 26 juin 2001, Bordeaux.

20 juin 2001

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Le secret professionnel. Propos introductif, in Le secret professionnel, n° spécial des Petites Affiches, 20 juin 2001, pp.6-8.

20 juin 2001

Publications

Direction scientifique de Le secret professionnel, n° spécial des Petites Affiches, 20 juin 2001.

 

Lire l'article d'introduction.

 

11 juin 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Présidence de la table ronde sur "Sécurité juridique et juridiction civile", in Les nouveaux enjeux de la juridiction civile, Cour d’appel/Barreau de Paris, 11 juin 2001, Paris.

8 juin 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Le sentiment de justice, objet de l’art de juger in Le rôle comparé des juges dans les systèmes de droit, 8-9 juin 2001, Lisbonne, Portugal.

28 mai 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Appréciation du rapport d’étude Le procès équitable en droit processuel comparé", École doctorale de droit comparé, Université Paris I, 28 mai 2001, Paris.

14 mai 2001

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Les responsabilités professionnelles", Association Droit et Commerce, 14 mai 2001, Angers.

15 mars 2001

Base Documentaire : Soft Law

Référence complète : Conseil d’État, Les autorités administratives indépendantes, Rapport public 2001, coll. "Études et documents", Documentation Française, 2001, 471 p.

 

Lire la quatrième de couverture.

Lire la table des matières.

14 décembre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Participation à la table ronde "Protection du citoyen et recherche du renseignement", XVIèmes journées de Paris, Chambre nationale des huissiers de justice, 14 décembre 2000, Paris.

Cette conférence a donné lieu à la publication d'un article en 2001.

8 décembre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Erreur judiciaire, erreur du juge", in L’erreur judiciaire, École Nationale de la Magistrature, 8 décembre 2000, Bordeaux.

20 novembre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Le secret professionnel", in Les secrets professionnels, Conseil National des Barreaux et Assemblée Nationale, 22 novembre 2000, Paris.

16 novembre 2000

Base Documentaire : 02. Cour de cassation

19 octobre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, L'évolution de l'institution des tribunaux de commerce, in Conférence générale des Tribunaux de commerce, 19 octobre 2000, Paris.

25 septembre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, « La déontologie des commissaires aux comptes », Cour d’appel de Paris, 25 septembre 2000, Paris.

20 juillet 2000

Base Documentaire : Doctrine

Référence complète : Gutmann, D., L'obligation déontologique entre l'obligation morale et l'obligation juridique, in Archives de Philosophie du Droit (APD), L'obligation, t.44, Dalloz, p. 115-127.

Les étudiants de Sciences-Po peuvent lire l'article via le drive dans le dossier "MAFR - Régulation"