L'être et la marchandise. Prostitution et maternité de substitution

L'auteur fait une analyse des "discours".  Elle estime que les mouvements et "témoignages" en faveur de la prostitution et de la GPA sont des "superdiscours" destinés à créer des  mythes : le mythe de la « putain » heureuse et le mythe de la femme qui se donne de façon altruiste et désintéressée, au point de se comparer à la Vierge Marie.

L'auteur analyse  sur plusieurs catégories de discours (queers, postmodernes, féministes en faveur de la légalisation). 

Elle estime qu'il s'agit de discours qui en réalité ont pour fonction et but de promouvoir le « travail du sexe », ce qui vise aussi bien la prostitution que les mères porteuse.

Il s'agit de rhétoriques, produites par s une pensée néolibérale. Ici les relations entre les clients et les prostituées, les relations entre les couples et les mères porteuses, qui sont en réalité des relations d’affaires.

Selon ces discours, les femmes sont des prestataires de services qui louent ou vendent leur sexe ou leur utérus de manière délibérée. Ces femmes, des adultes responsables, exerceraient un choix rationnel. Elles disposeraient librement de leur corps. Ici, il serait légitime de vendre ou de louer son corps, ce serait même un droit moral, un acte de liberté, un droit humain.

L'auteur estime qu'il ne s'agit que de faire passer une entreprise générale de mise sur le marché mondial des femmes.