Le nouveau management de la justice et l'indépendance des juges

Référence complète : FRYDMAN, Benoît et JEULAND, Emmanuel (dir.), Le nouveau management de la justice et l'indépendance des juges, Coll. "Thèmes & Commentaires. Actes", Dalloz, Paris, 2011, 155 p.

Pour lire la quatrième de couverture, cliquez ici.

Pour lire le sommaire, cliquez ici.

Cet ouvrage collectif met plutôt en opposition la perspective managériale d'une part et les valeurs fondamentales de la justice, en premier lieu l'indépendance des juges.

A cette aune, l'ouvrage est construit en trois parties, qui ont chacune pour objet d'éprouver ce qui serait un couple de contraires, par rapport à trois éléments de mesure : l'efficacité, la validité et la légitimité.

L'ouvrage présente de nombreux intérêts, notamment parce que les contributions sont de la plume de spécialistes venus de pays différents.

Les analyses y sont très fines, par exemple celle de Benoît Frydman (Le management comme alternative à la procédure ?").

Mais dans la mesure où aucune contribution n'émane d'un professeur d'économie ou de gestion, on ne peut s'étonner que cet ouvrage écrit par des juristes estime d'une forte voix que le souci managérial dégrade la justice.

Il est probable qu'un gestionnaire, qu'un économiste, et sans doute un justiciable qui doit attendre des années un jugement finalement non exécuté, auraient trouvé plus de vertu au management, même au sein du service public de la justice.