Matières à Réflexions

3 janvier 2001

Base Documentaire : Doctrine

► Référence complète : J.-L. Halpérin, "L'histoire du droit constituée en discipline : consécration ou repli identitaire ?", Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2001/1, n°4, pp. 9-32

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► Résumé de l'article (fait par l'auteur) : "La reconnaissance de l'histoire du droit en tant que savoir est la conséquence du développement de l'École historique allemande du droit. L'histoire du droit est-elle une science méthodologique ou une pure connaissance érudite ? La question n'a pas fait l'objet de réponses claires de la part des disciples de Savigny. Quand des chaires d'histoire du droit furent créées en Italie, en France ou en Allemagne, le risque était grand d'un isolement des nouveaux spécialistes de la matière, conduisant à une rupture avec les autres sciences humaines. Cet article essaie d'expliquer cette évolution dans l'histoire de la pensée juridique et des facultés de droit en Europe.".

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🦉Cet article est accessible en texte intégral pour les personnes inscrites aux enseignements de la Professeure Marie-Anne Frison-Roche

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1 janvier 2001

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, compte rendu de Le droit dans l’action économique de Th. KIRAT et É. SERVERIN, pour la Revue trimestrielle de droit civil, 2001.

22 novembre 2000

Base Documentaire : 03. Conseil d'Etat

Référence complète: Conseil d'Etat, 22 novembre 2000, Société Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux, n° 207697

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Lire l'analyse de l'arrêt par le Conseil d'Etat

 

Résumé de l'arrêt

Dans cet arrêt, le Conseil d’Etat condamne la société Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux pour un manquement à ses obligations professionnelles commis par un négociateur à la table d'arbitrage de la société Dynabourse, ultérieurement absorbée par la société Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux.

9 novembre 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, La victoire du citoyen-client, in Services publics et marché : l’ère des régulateurs, Revue Sociétal, n°30, 4ième tr. 2000, pp.49-54.

 

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3 octobre 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Les effets de la mondialisation sur les systèmes juridiques, Maison du droit du Vietnam, 3 octobre 2000, Hanoï, Vietnam.

14 septembre 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Le droit en perpétuelle rhétorique, in Livet, P. (dir.), L’argumentation. Droit, philosophie et sciences sociales, Les Presses de l’Université de Laval, 2000, pp.135-143.

12 septembre 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Évolution du droit comme instrument étatique d’une organisation économique, in État et gestion publique, Publication du Conseil d’Analyse Économique du Premier Ministre, documentation française, 2000, pp.95-109.

8 juillet 2000

Publications

Référence complète : Frison-Roche, M.-A., La prise en charge par le droit des systèmes à risques, observations récapitulatives, in Le droit face à l’exigence contemporaine de sécurité, P.U.A., 2000, pp. 259-282.

 

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29 juin 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, « La juridicisation de l’espace économique mondial » in Économie géographique, concurrence et politique économique dans l’Union européenne, Laboratoire d’économie de Villetaneuse, 29 juin 2000, Villetaneuse.

28 juin 2000

Publications

 Référence complète : M-A. Frison-Roche, "Volonté et obligation", in L’obligation, Archives de philosophie du droit, t.44, Sirey, 2000, pp.129-151.

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 résumé de l'article : La première partie de l'article est consacrée à la place de la volonté dans son rapport avec l'obligation.  Elle souligne que, notamment sous une influence kantienne, le monde est centré sur l'individu, lequel est pensé comme un être autonome et volontaire, en cela apte à s'obliger. S'élabore ainsi une séquence figée : personne-obligation-volonté. Dire l'un, c'est impliquer les autres. Retirer les uns, c'est rendre impossible les autres.

Le droit positif français, tel que la doctrine et la jurisprudence ont interprété le Code civil notamment, correspond à cette conception jusqu'à la seconde Guerre mondiale. On affirme souvent que depuis celle-ci, la volonté, et donc l'obligation comme engagement de l'individu libre, s'est retirée du système. Cela serait notamment l'effet du consumérisme, protégeant cet incapable que serait le consommateur sous le parapluie des lois multiples.

Il faut plutôt considérer que l'obligation dans son lien à la volonté demeure mais que le rapport est devenu triangulaire, comme l'a souligné le doyen Carbonnier. En effet, l'État s'est assis à la table contractuelle : il écrit le contrat, puisqu'il est d'adhésion. Mais c'est pour affermir la volonté du consommateur, la rendre plus éclairée, donc plus libre puisque plus rationnelle, que l'État intervient.

D'ailleurs, cela n'est pas si nouveau puisque depuis toujours, on soutient que la force obligation des conventions ne tient pas toute seule, par le seul effet de la volonté mais parce que la loi, par l'article 1134, al.1 du Code civil dispose que le contrat a force de loi entre les parties, c'est-à-dire parce qu'une disposition du droit objectif y oblige.

Ainsi, c'est un déplacement du rapport entre la volonté et l'obligation qu'a opéré le droit de la consommation et non pas à sa destruction. Bien au contraire, le droit de la consommation cherche à rendre réel ce que le droit traditionnel présumait, à savoir la volonté libre et éclairé de celui qui s'engage. On est passé du présumé, comme présupposé méthodologique, au concret recherché, comme projet de politique publique que constitue l'ambition consumériste.

L'obligation qu'impose la loi au professionnel apparaît ainsi comme une protection contre la volonté pure, qui n'est que l'expression des puissances, afin qu'apparaissent concrètement des volontés qui s'affrontent effectivement, y compris celle du faible consommateur.

 

La seconde partie de l'article cherche à montrer qu'il en est tout autrement si l'on se tourne du côté de l'économie et de la théorie du marché.

Celui-ci constitue une situation par rapport à laquelle la volonté s'ajuste différemment. En effet, la volonté de la personne en amont, lorsqu'il s'agit de décider d'entrer ou de ne pas entrer sur le marché. Mais une fois que la personne a exercé son libre choix (pour l'offreur de devenir fabricant ou commerçant, puis d'aller sur tel ou tel marché ; pour le consommateur d'aller sur tel ou tel marché), c'est le marché qui détermine les prix.

Ainsi, il y a dissociation entre la volonté et le consentement, puisque le consentement que le consentement donné par la partie dans chaque contrat à se soumettre à une obligation ne vient pas de sa volonté individuelle mais du mécanisme collectif du marché.

En outre, allant plus loin, dans une conception kantienne, la volonté est souveraine et l'obligation absolue. Mais l'homo economicus suit son intérêt. Ainsi, il exécute le contrat parce qu'il y a intérêt. S'il n'y a plus intérêt, il ne le fera plus, si les coûts de l'inexécution (procès, dommages et intérêts, temps, avocats, etc.) sont inférieurs à l'exécution. Ainsi, il n'y a plus d'obligation personnelle, il n'y a que des coûts dont le droit fait partie, y compris la règle selon laquelle les contrats sont obligatoires. Mais sur un marché, ils ne seront exécutés que si la partie y a intérêt.

Dès lors, la théorie du marché semble remplacer l'obligation par le concept d'intérêt. Mais le marché a pour qualité et défaut son caractère instantané , il est une succession d'instants, il varie à chaque instant, comme ses prix. Il est par nature risqué et insécure.

L'obligation juridique qui pose une action à faire, la même à travers la durée qui est fixée préalablement offre au marché ce dont il manque : la durée et la stabilité.

Cela montre d'une nouvelle manière que le marché ne peut pas se passer du droit, ici l'obligation juridique.

 

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22 juin 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, La mondialisation et l’économisme juridique, in La mondialisation et le droit, 22 juin 2000, Sion, Suisse.

15 juin 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, compte rendu de Le raisonnement judiciaire de O.A. GHIRARDI, pour les Archives de philosophie du droit, 2000.

9 juin 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, La régulation par le droit des espaces publics de pouvoir, in L’américanisation du droit. Mythe ou réalité ? , Association Française de Philosophie du droit, 9 juin 2000, Paris.

27 mai 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Loyauté du procès et comportements professionnels. Une approche de théorie économique", École Nationale de la Magistrature, Paris, 27 mai 2000, Bordeaux.

18 mai 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, INTERNET ET NOS FONDAMENTAUX, avec Jean-Marie Chevalier, Ivar Ekeland et Michel Kalika, PUF, 2000

 

Internet engendre une impression de nouveauté extrême. En effet, les paradigmes, les fondamentaux, ont changé, aussi en économie, en gestion qu’en droit. e-management, e-commerce, e-finance : toutes les disciplines doivent reconstruire leurs règles, pour que les comportements des acteurs sont d’une nouvelle façon encadrés.

Lire la 4ième de couverture et le sommaire ci-dessous.

11 mai 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Synthèse" in Le droit et la sécurité, Aix-en-Provence, 11 et 12 mai 2000, Marseille.

27 avril 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, "Le droit en perpétuelle rhétorique", in L’argumentation. Droit, philosophie et sciences sociales (P. Livet, dir.), Les Presses de l’Université de Laval, 2000, pp.135-143.

23 mars 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Éléments d’une sociologie de la déontologie financière : la déontologie financière constitue-t-elle un progrès de la justice ? , Les cahiers de droit, Université de Laval, Canada, vol.41, n°1, mars 2000, pp.201-220.

 

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20 mars 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, Participation à la Table Ronde, "La juridictionnalisation de l’économie", Entretiens Friedland, Chambre de commerce et d’industrie de Paris, 20 mars 2000, Paris.

16 mars 2000

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, compte rendu de Philosophie du droit de B. FRYDMAN et G. HAARSCHER, pour la Revue trimestrielle de droit civil, 2000.

10 mars 2000

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, « Le bouleversement des paradigmes juridiques par Internet » in Internet et les paradigmes théoriques, Institut de Finance, Dauphine, 10 mars 2000, Paris.

28 janvier 2000

Publications

Référence complète : BARANES, W. et FRISON-ROCHE, M.-A., , Le principe constitutionnel de l’accessibilité et d’intelligibilité de la loi, D.2000, chron., pp.361-368.

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16 décembre 1999

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, « L’évolution du droit comme instrument de la politique économique de l’État », in La réforme de l’État, colloque du Conseil d’Analyse Économique du Premier Ministre, 16 décembre 1999, Paris.

20 novembre 1999

Conférences

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, « Le modèle de l’autopoïese pour rendre compte du rapport entre le droit et l’économie », in table ronde « quelle légitimité pour un ordre juridique spontané », in Deuxième conférence de Paris du droit et de l’économie, 20 novembre 1999, Paris.

17 novembre 1999

Publications

Référence complète : FRISON-ROCHE, Marie-Anne, compte rendu avec Éric Azoulay de Économie du droit de Th. KIRAT, pour la Revue trimestrielle de droit civil, 1999.